l'autre histoire de la petite graine
Ma vie ne me ressemble pas.... ou plutôt elle ne me ressemblait pas.... Et voilà que les choses s'ouvrent. Moi qui n'ai jamais, JAMAIS jeté un habit, j'ai viré deux sacs poubelles de vêtements à donner, j'ai acheté des fringues qui me ressemblent et en couleur, j'ai rouspété à un "lapin" à très longues oreilles, j'ai posé des limites, j'ai enfin osé prendre des dispositions, je pose mon véto (et pas celui des octodons, dont!) quand je ne suis pas d'accord, je rouscaille quand ça ne va pas. JE VIS. Bon, c'est pas encore tout à fait ça, mais y a du changement. Manque plus l'appréciation interne. Et ma valeur perso. Bref, on ne peut pas tout avoir en même temps....
C'est bien joli tout ça, mais une question torride s'impose à mes réflexions équatoriales: faut-il que nos parents s'en aillent pour qu'on prenne enfin son envol? Dans ce cas, quid de mes enfants? Hein? Comment faire pour ne pas les étouffer et les laisser ouvrir leurs ailes tout en plaçant l'air de rien les quelques valeurs qui me tiennent à coeur? De celles, sans trop d'importance, comme le respect, la transparence, l'amitié, le respect de soi-même... bref. Hein? Des idées?
Et puis même: il faut engager une réflexion, c'est-à-dire être prêt à le faire. Comment faire prendre la sauce pour qu'elle soit cuite à point le moment venu? Je ne pourrai rien y faire n'est-ce-pas? C'est la vie qui pousse en avant.... Cela fait partie des choses intransmissibles de l'existence qu'on reste impuissant à faire germer dans le coeur de notre progéniture....
Mais la petite graine.... au moins.... l'y mettre.... ça on peut... non?