La vérité si je mens
La vérité. Croire en sa vérité, en celle des autres, et surtout que l'on croie en la vôtre.... Quel long chemin....
Le mien passe en ce moment par l'acceptation que l'on glisse sur mes efforts de vérité, sur ma blancheur d'un temps, sur mes chemins vers le vrai et sur ma route pour marcher dans la ligne que je me suis tracée. Certains la salissent, la vomissent et d'autres s'y laissent prendre. Je pars alors à la découverte de moi-même. De qui j'étais, de qui je suis, de qui je serai demain conséquemment. La route est longue, les pas sont lourds, les craintes si fortes qu'elles poussent parfois jusqu'à reculer. Mais je vais vaillamment, la peur au ventre de ne rencontrer finalement que l'abjection décrite si souvent. Qui sera-t-elle l'Acas que je retrouverai demain, nouvellement née d'hier? Me plaira-t-elle? Et quand bien même, où en sera alors notre colocation? Saura-t-elle me donner ces forces qui me quittent désormais? Est-elle celle sur qui je dois compter quand je ne compte même plus sur moi-même....
Un pied devant l'autre: mon mot d'ordre. Avec une cheville hors d'usage et l'âme en berne depuis que le Saint Patron des Jeunes guette ma vie. Alors, si vous lisez, vous qui venez en loucedé (je l'ai piqué à H-IL) filez moi un petit mot, pour me dire que je suis la meilleure mère du monde, la plus vaillante, la plus solide, la plus tout-ce-que-vous-voulez. Même si ce sont des menteries.
Juste pour que le pas de demain soit moins lourd que celui d'aujourd'hui.
Bisous ma Liv'