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Tombe la lune au fil des mots
9 mai 2013

y en a pas

semis-225

Il se trouve que je considère que la rancoeur est une pourriture de l'âme. Mais il arrive que parfois dans l'existence que l'homme soit ainsi fait qu'il brûle malgré lui d'amertume, de fiel et d'écoeurement. On s'en remet. Toujours. Mais l'âme se blesse et au fil du temps, il me semble qu'elle devient moins .... élastique à la confiance.....

Et la confiance conduit ma vie depuis longtemps. C'est elle qui permet à mon pas de se faire infini sur la route, c'est elle qui me fait oublier cette satanée fatigue chevillée à mon être et me fait lever à 5 heures chaque matin. C'est elle enfin qui me rend féline, à retomber sur mes pattes à chaque coup dur. 

Mais quand le coup dur est dur, je supplie, je pleure et je demande.....  Et chaque fois, c'est pareil: je ne demande pas grand chose, voyez. Juste que le halo qui éclaire mon ballant grandisse et permette à mon regard de s'enfoncer plus avant dans la nuit. Car si au loin brille la promesse d'une vie meilleure, le chemin pour y parvenir n'est pas d'une évidence aussi lumineuse que je le voudrais. Un peu de clarté me plairait bien. 

Quant à l'élasticité de mon âme, je tente de la cultiver plus allant, sachant bien que les vacheries du monde dans lequel j'évolue ne manqueront pas de la faire se fendiller au prix d'un mensonge ou de méchancetés dont la distillation par des voix enfantines pousse le pourcentage volumique aux confins du buvable même pour ma gorge pourtant habituée à l'exercice. Un jour je serai anesthésiée. Quand je serai morte. Est-ce un bien d'attendre, est-ce mieux que je ne sente plus rien? Dans la mesure où je serai morte et qu'en vrai on ne sait pas de quoi notre vie sera faite alors, à quoi bon se faire du souci dès à présent.

En attendant je bine, j'arrose et je sème dans un joyeux bordel existentiel comme cet article ici-présent.

Et comme disait ma chère grand-maman:"demain est un autre jour! Reste à voir si on le verra!"  

 

 

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Commentaires
L
Oui, demain est un autre jour. Un autre jour à vivre, à ressentir, à pleurer ou à rire.
J
Il fallait lire "Joyeux" mon doigt a ripé !
J
L'immense avantage de l'écriture, comme de l'art en général, c'est d'ouvrir en grand la porte sur la Liberté. Les fâcheux eux ont le droit de ne pas regarder ou de ne pas lire. Donc continuez ce "JKoyeux bordel" il est sympathique !
L
On mourrait tous à trente ans si on se laissait couler au hasard des emmerdements et des déceptions.<br /> <br /> Alors relève toi et remarche...
Tombe la lune au fil des mots
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