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Tombe la lune au fil des mots
28 octobre 2010

champagne ou piquette? Cactus ou orchidée?

A quinze ans, (avec le recul) j'étais assez "plante verte" si vous me passez l'expression. J'expirais quand je n'inspirais pas et ma foi, je n'inspirais pas grand monde.... D'ailleurs le surnom qui me vaut encore quelques grincements de dents fut, je trouve pour l'époque, extrêmement bien choisi. Je vous le livre, mais, si je vous vois avoir l'idée que peut-être, éventuellement, vous pourriez, sans y penser naturellement, avoir l'inintelligence d'imaginer pouvoir seulement conditionnellement vous dire que vous allez penser le prononcer, STOP ( comme dirait l'autre). Il est réservé à une intelligentia que je ne nommerai pas ici et qui se reconnaîtra à la lecture dudit surnom que voici: (roulement de tambour)

"Nunuche Cloclo"

Qu'on se le dise! Je ne vais pas vous faire une explication de texte pour vous démontrer ce que vous avez déjà compris, à savoir que le Cloclo est un diminutif de mon prénom. 

Je le portais parfaitement bien ce sobriquet et quand ses deux illustres auteurs seront morts, plus personne ne m'appellera comme ça. Sauf que les illustres en question sont plus jeunes que moi et que donc statistiquement, j'ai plus de chances de décéder avant eux. Surtout maintenant! Mais tel n'était pas le propos du départ.

La plante verte, définition: a) Véritable poumon d' type=;">appartement, la plante verte transforme la fum ée de steak en oxygène. Malgré ses tion: initial initial; background-repeat: initial initial;" title="Super pouvoirs" href="http://wiki.ardkor.com/index.php?title=Super_pouvoirs&action=edit">supers pouvoirs la plante verte est impuissante face à la glande qui fait que "zut, j'ai encore réussi à crever un cactus".

  b) Sorte d'égoïste pourvue d'une béatitude juvénile dont la seule préoccupation principale était de s'éviter la peine d'aller à l'école, j'adorais passer du temps avec ma grand-mère, avec ma mère quand mon père n'était pas là. Je n'arrivais pas à comprendre pleinement que pour pouvoir réaliser le métier que je rêvais d'exercer, il me fallait étudier et que ce métier allait m'entraîner à vivre continuellement dans l'endroit que j'aimais le moins fréquenter: l'école. Il devait, à cette époque, encore manquer à mon cerveau la pièce essentielle oubliée dans le carton du kit... 

Et j'ai grandi comme ça, sans réelle crise de conscience. On disait de moi que j'étais gentille, altruiste, sympathique, bonne copine, mais "la pauvre, elle est toujours malade". Parce que oui, j'étais toujours malade. Ha! Si j'avais croisé Françoise Dolto! Elle aurait vu, elle! Elle aurait su. Elle m'aurait fait gagner.... quoi? Du temps? De l'énergie? De la souffrance? Elle aurait, je pense, au moins épargné celles de ma Maman. Mais moi? Qui aurais-je été si je n'étais pas passée par tous ces doutes, toutes ces questions, toutes ces peurs? 

" L'homme est un apprenti, la douleur est son maître,
Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert."

a dit Alfred de Musset. 

En vrai, je me demande encore aujourd'hui qui je suis, ce que je suis. La seule chose dont je puis avoir la certitude c'est que je vaux mieux qu'hier. Mais vais-je arriver à me bonifier encore? Mon millésime est-il le bon? Qu'en est-il du cépage et de la terre? Ou bien cela n'a-t-il rien à y faire? 

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Commentaires
M
Je suppose que nous avons une différence d'âge d'env. 20 ans mais certaines phrases de ton texte me rappelle ma jeunesse. Mais plus que je pris l'âge mieux je me portais. Est-ce le millésime ou la volonté et le pouvoir de vouloir faire un travail sur soi-même?!<br /> Ne te creuse pas la tête, t'es sur la bonne voie!!!
L
Le millésime est bon. Pas de doute là-dessus!
Tombe la lune au fil des mots
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