Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Tombe la lune au fil des mots
14 janvier 2011

Fais du feu dans ma cheminée.... mais pas à Noël!

Il y a des fois des sentiments que je ne comprends pas. Des gens que je côtoie me laissent des impressions fortes d'amitié ou de dégoût. Je m'inquiète en général quand l'indifférence prend le pas sur le reste.

Parfois le sentiment reste diffus, je ne sais déceler ce qu'il ou elle m'inspire, la seule clarté résidant dans le plaisir que j'ai à passer du temps avec sa personne. Mais je suis de celles qui aiment avec vigueur. (Je parle de l'Amour dans son essence et pas de celui au sens strict qui finit souvent par un corps accord.) Et cela peut me jouer des tours.

Où la limite de l'Autre se situe-t-elle quand l'Autre est du sexe opposé au mien ou que ses attentes, tout au moins, sont à l'opposé des miennes? Qu'est-ce qui définit, qui encadre notre amitié et reste dans ce canevas-là sans s'échapper? Comment déceler le moment où je peux donner une autre impression que celle de ce cadre dans lequel je veux me tenir? Et parfois, si je ne voulais pas m'y tenir, comment en sortir? Car en définitive, je reste encore et toujours marquée par tant de stigmates que je ne sais pas davantage gérer ces relations si compliquées que sont celles avec certains de mes amis, certaines de mes amies avec lesquelles mes limites sont claires.

Et puis, à part elles, ces amitiés dont je ne peux me passer, les anciennes, si fortes, persistantes, sur lesquelles je peux compter à 3 heures du matin, celles de la première heure et qui dorment sur les doigts d'une seule de mes mains, il  y a les nouvelles, celles qui s'ébauchent, que je ne sais comment prendre par peur de les faner. Toutes sont indispensables, me nourrissent et sont l'engrais de mon existence.

Mais il reste le partage. L'Autre Partage; ce besoin éperdu de partage. Celui qui m'a manqué, celui que j'ai espéré, celui que j'ai cru mien mais que j'ai vu ailleurs et et qui m'a alors échappé. Cet échange de regards, cette main dans la mienne, cette discussion chaleureuse, ces regards encore qui portent, qui soulèvent, qui donnent et qui font trembler. Je ne cherche pas à faire du voyeurisme à l'envers, mais je ne sais plus depuis combien de temps je n'ai pas marché dans la forêt en tenant quelqu'un par la taille ou seulement par la main. J'ai oublié la tendresse de quelqu'un qui vous touche gentiment la joue, la douceur d'une épaule sous ma tête, celle de la petite veine qui palpite au creux du cou sous mes lèvres. Je ne sais plus ce que ça fait que d'être accueillie le soir en rentrant, ou d'accueillir. Je ne sais plus grand chose de ces choses-là. Je me demande même si j'y ai vraiment goûté un jour ou si j'ai juste fait semblant..... juste fait semblant d'y croire. 

Mais toujours reviennent ces images de l'Image. Alors je les regarde, je me compare à elles. Elles me font peur, je les jalouse. Et je me cherche des qualités. Si j'écrivais au Père Noël déjà maintenant, cela augmenterait mes chances non?

Ah oui, et je ne ferai pas de feu à Noël.

 

 


Publicité
Publicité
Commentaires
A
Ouais ben c'est mal parti! Pis avec mon autoopinion..... Vas faire un relooking, tiens. Pis de la chirurgie..... même avec ça.... J'ai un cochon de caractère alors....
L
Mieux pas faire de feu, en effet... des fois qu'il se brûle les pieds et décide de ne plus revenir.<br /> <br /> Je crois que c'est impossible de savoir quand tu dépasses le cadre... tu peux te rendre compte que la situation bascule, mais sans réellement l'avoir voulu.<br /> <br /> Et ce partage, je pense que tout le monde en rêve. Un instant de bonheur, libre de toute contraintes, de tout souci. Je te souhaite de retrouver ces moments.<br /> <br /> Bisous doux
M
Ne désespères pas, courage, l'attente peut être longue et le Père Noël a beaucoup à faire!<br /> Bonne nuit et je t'embrasse.
Tombe la lune au fil des mots
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 22 608
Publicité