Fiat!
Vous connaissez sans doute cette pub où l'on voit un ours qui fait des câlins gratuits à la Yago (hello, et bisouilles!) dans les rues d'une grande ville et où l'on découvre à la fin que ce nounours, que chacun a frappé de bienveillance, a en fait un handicap.
Sans tirer la couverture à moi, mon handicap, même s'il n'a rien de comparable, voyez-vous ne se voit pas. Il est caché tout au fond et ne s'en aperçoivent que ceux qui me connaissent vraiment.... ou ceux qui me mettent en difficulté.
J'en ai vomi, lundi. Et doublement parce que mon mal-être était si dérisoire comparé à celui d'autres, tellement plus essentiel. Mais il a été là, aussi. Et mon égoïsme a pris le dessus.
Je me demande encore comment certains sont sur terre pour simplement "emmerder" l'autre moitié de leurs co-humains. Quel vécu, quelle histoire, quelle envie de pouvoir arrive ainsi à leur faire vouloir prendre toute possession sur ceux qui les entourent qu'importent les bassesses qu'il faut utiliser. Et figurez-vous que je ne parle pas du père de mes enfants, pour une fois, mais d'une femme croisée "au cours" de mes heures de travail qui ne connaît rien à l'enseignement et dont la seule envie fut, ce jour-là, de démonter ce que j'avais eu le plaisir de fabriquer. Elle a réussi à détruire l'image que j'avais réussi à reconstruire et je me suis vue vendre des pommes et poires sur le marché. Sans l'appui de ma hiérarchie, je me serais perdue.
Mais qu'adviendrait-il de moi si je ne trouvais pas cet appui dont j'ai parfois tant besoin? Et comment ferais-je pour aller de l'avant quand je n'ai que l'envie de retourner à l'ermitage Joweien? Après tant d'efforts, tant de km avalés, ne devrais-je pas une fois pour toute poser mes valises et reconvertir ma vie dans la recherche sur la vie sexuelle des fourmis rouges en Alaska sub-continental? Hein?